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“ Un univers peuplé de personnages élancés dont la nudité dévoile la fragilité, d’hommes et de femmes vivant en déconcertante symbiose avec une végétation filiforme et une kyrielle d’animaux réels ou imaginaires ”.
S’il les avait connues, Charles Trenet eut certainement accueilli les sculptures-outils de Zoltan Zsako dans son jardin extraordinaire. Là où les canards parlent anglais et les statues s’en vont danser sur le gazon…

Ici, des figures rayonnantes de nudité évoluent dans un espace vide comme un ciel incréé. L’abondance est convoquée ; elle sera entièrement dévolue aux corps, prétextes ultimes, nécessaires et suffisants. Abondance face au vide : tout s’offre aux fantasmes et aux fantaisies puisque aucun contexte concret ne leur oppose sa fâcheuse réalité.
Sculpture donc puisque ses oeuvres sont en relief, dessin aussi par la finesse du trait mais c’est surtout une écriture. Ecriture qui aurait oublié les mots pour céder directement la place à des images reliées entre elles par des paraphes exubérants, ultimes vestiges d’une langue à jamais disparue.